Si l’appellation bière blanche renvoie à deux traditions brassicoles distinctes, posons-nous cinq minutes pour découvrir celles de Belgique. Allez l’équipe, on s’en décaspule une petite et en avant pour un cours d’histoire brassicole !

Au commencement, la Belgique du XIVème siècle

Retour à la fin du Moyen-Âge, en Belgique. La région du Louvain, cultivant principalement du froment et des betteraves sucrières, commence alors à se faire une petite renommée en matière de brassage de bière. Une réputation qui ne fit qu’enfler au fil des années !

Quelques siècles plus tard, des moines, profitant des bonnes relations entretenues avec les marchands d’épices néerlandais, eurent un jour la riche idée d’adjoindre quelques agréments pour affiner leur préparation : coriandre, écorces d’oranges “curaçao”, en provenance directe des Antilles néerlandaises. La machine est lancée, et sur plusieurs siècles, s’il vous plait !

C’était sans compter l’arrivée des bières “pils” sur le marché dans les années 1930 ! Progressivement, la consommation de blanches décroît. A tel point que leur consommation devient marginale dès les années 50. Il faudra attendre les 80’ pour qu’elles retrouvent enfin un regain de popularité. Autrement dit, pile à la naissance de ta Wittekop : coïncidence ? Nous ne pensons pas !

La “blanche” : plus qu’une couleur !

On pourrait croire que le dénomination “blanche” renvoie à la couleur du breuvage…. Que nenni ! Cette appellation fait, en fait, référence à des bières brassées avec une part non-négligeable de froment, autrement dit du blé tendre, malté ou non, contrairement à ses comparses à base d’orge. Dans la tradition belge, on compte entre 30 et 50% de froment cru.

Au cours du brassage, les bières blanches ne sont pas filtrées. C’est ce qui leur confère cette apparence trouble ! Digne héritière de cette tradition, Wittekop est reconnaissable à sa saveur fruitée et légèrement épicée et à son goût rafraîchissant. Mais est-ce vraiment nécessaire de le préciser ?